Tangram - La Source 2015 © Y. Ollinet
Tangram - Les Abattoirs 2011 © Steph Bloch
Tangram - Amperage 2012 © Jessica Calvo Ruiz
Tangram - Electrochoc 2010 © David Collomb
Tangram - La Source 2011 © La Source Ville de Fontaine
Tangram - La Source 2011 © La Source Ville de Fontaine
Tangram - Le Fil 2012 © E Segelle
Tangram - Le Fil 2012 © E Segelle
Tangram - Ninkasi Kao 2009 © David Collomb
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Emissions de données, nous émettons l'idée
L'envie d'être entendu, ne pas être écouté
Réception de messages, nous restons à la page
Sur les écrans de veille, les ombres se réduisent
À l’ère du tout virtuel, les nombres nous courtisent
Une vie superficielle, se projette sur nos murs
Le temps du clic facile, n'est pas en péril
Le temps du clic utile, un peu difficile
Étendu dans l'inutile, à voir sa vie qui défile
Le temps du clic facile, n'est pas en péril
Le temps du clic utile, un peu difficile
Les ondes chantent sont à la fête
Les nombres dansent dans toutes les têtes
Des monstres et des anges dématérialisés
Nous vendent et nous échangent à la volée
Nous vantent et nous enchantent de libertés
On se démonte sans envies, on se remonte à l'infini
On se répète sans cesse : copier/coller dans le texte
Copies de copies on embellit nos vies
On a le choix de la laisse, de qui te botte les fesses
Sans un filet de bave, avoir conscience de l'entrave
Apprendre à surfer sur la lave, visiter les enclaves
Avoir le cran de sauter, derrière le cran de sureté,
Devant l'écran se jeter, derrière l'écran se projeter
L'ensemble s'est lassé, le sens est la clé
L'ensemble s'est lassé, le sens est la clé
Le sens est la clé
Les ondes chantent sont à la fête
Les nombres dansent dans toutes les têtes
Des monstres et des anges dématérialisés
Nous vendent et nous échangent à la volée
Nous vantent et nous enchantent de libertés
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
On la touche, on l'entend, on la couche, on l'apprend.
Lorsque c'est bon et qu'il est temps
Alors s'allonge le toboggan
Et l'envie se délie, l'avis est de sortie
On la touche, on l'entend, on la couche, on l'apprend.
Lorsque c'est bon et qu'il est temps
Alors s'allonge le toboggan
Et l'envie se délie, l'avis est de sortie
Accrochée souvent quand elle est mauvaise
Exaltée pourtant quand elle est de braise
Vivante ou morte elle se déploie et on l'entend
Vivante ou morte elle se déploie et on la sent.
On la touche, on l'entend, on la couche, on l'apprend.
Lorsque c'est bon et qu'il est temps
Alors s'allonge le toboggan
Et l'envie se délie, l'avis est de sortie
Elle est fleurie ou bien de bois. Et elle nous dit à chaque fois
Ce que l'on veut ce qu'on ne peut pas. Ce que l'on peut ce qu'on ne veut pas
Elle est jolie et on y croit. Et elle nous suit à chaque pas
Ce que l'on pense et qu'on ne dit pas. Ce que l'on dit et qu'on ne pense pas
La langue, ta langue, ma langue.
On la touche, on l'entend, on la couche, on l'apprend.
Lorsque c'est bon et qu'il est temps
Alors s'allonge le toboggan
Et l'envie se délie, l'avis est de sortie
Elle est fleurie ou bien de bois. Et elle nous dit à chaque fois
Ce que l'on veut ce qu'on ne peut pas. Ce que l'on peut ce qu'on ne veut pas
Elle est jolie et on y croit. Et elle nous suit à chaque pas
Ce que l'on pense et qu'on ne dit pas. Ce que l'on dit et qu'on ne pense pas
La langue, ta langue, ma langue.
On la touche, on l'entend, on la couche, on l'apprend.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Plus un bruit, tout est assourdi
Enlacé par le blanc, je m'entends respirer
Plus d'envies, tout est ralenti
Enlacé par le blanc, j'ai le temps de penser
Plus un bruit, tout est englouti
Avalé par le blanc, ne pas sombrer
Plus d'envies, tout est infini
Avalé par le blanc, un sens à trouver
Comme un bison dans la neige
J'ai besoin de peu
Comme une seconde prise au piège
J'attends le mieux
Plus un bruit, je suis engourdi
Enlacé par le blanc, je me suis arrêté
Plus d'envies, je suis ébloui
Enlacé par le blanc, je suis fatigué
Plus un bruit, je suis endormi
Avalé par le blanc, laisser passer
Plus d'envies, je suis conquis
Avalé par le blanc, j'attends l'été
Comme un bison dans la neige
J'ai besoin de peu
Comme une seconde prise au piège
J'attends le mieux
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
On s’est rodé au massacre, que tu cries que je braille.
Qu’on se claque un nouveau langage, on va parler les volcans.
On a joué les voraces, on s’est offert un carnage,
On a relancé l’abordage, on a tout monté d’un cran.
C’est meilleur quand ça vient d’ailleurs, l’ivresse de nos profondeurs.
Quand on se laisse là, quand on se laisse mort.
Quand on ne se lasse pas, qu’on se brûle les doigts.
Quand on se laisse là, quand on se laisse mort.
Quand on ne se lasse pas, qu’on se brûle les doigts.
On maltraite notre monde, on malmène chaque seconde.
On s’est joué des claquages, on s’est moqué des rouages.
Dans un rodéo massacre je t’épuise, tu me pilles,
Dans un rodéo Massaï je te puise, tu me vrilles.
C’est meilleur quand ça vient d’ailleurs, l’ivresse de nos profondeurs.
Quand on se laisse là, quand on se laisse mort.
Quand on ne se lasse pas, qu’on se brûle les doigts.
Quand on se laisse là, quand on se laisse mort.
Quand on ne se lasse pas, qu’on se brûle les doigts.
Je veux te secouer à mort !
Je veux te secouer si fort !
Je veux te secouer encore !
Je veux te secouer à mort !
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Je suis la face cachée, une âme dissimulée
Souvent annoncée, je ne fais que passer
D’un pas fugace et sourd, j’avance à contre jour
D’un pas vorace j’accours, aujourd’hui c’est mon tour
Je flèche les consciences, je suis la mèche, je suis l’essence
Une brèche dans les croyances, je suis le prêche des repentances
Je marque les pensées, j’imprime les cornées
Une saison sans aronde, un gout de fin du monde
J’échauffe les esprits, pourtant je refroidis
Je suis un feu sans vie, il commence à faire nuit
Solaire ou bien lunaire, je suis des deux côtés
Un mouvement libertaire, le temps assassiné
Alignement de planètes, extinction des feux
Je suis dans toutes les têtes, je suis dans tous les yeux
Avènements de prophètes, exaltations des dieux
Je luis dans la tempête, je nuis à tous les cieux
Je suis le bien, je suis le mal
Je ne suis rien, je suis totale
En ma présence règne l’absence,
Je ne fais que passer
Je suis omnisciente, personne ne m’échappe
Je veux que l’on ressente le poids de ma chape
Je foule toutes les îles, impacte toutes les races
Je joue à pile ou face je suis le feu dessous la glace
Un prétexte sans fin aux textes de fin
Nourri de noirs desseins, j’éclaire les destins
Vérité de sérum, partielle ou totale
De la destinée de l’homme, je suis le penthotal
Je suis le bien, je suis le mal
Je ne suis rien, je suis totale
En ma présence règne l’absence,
Je ne fais que passer
Noire est ma lumière, dans la chaleur de mes ténèbres
Blanche est l’atmosphère dans la noirceur que je célèbre, je suis déjà passée...
Je suis l’occultation la fin de vos repères
L’hallucination, un déclin éphémère
Je suis la peur du noir la fin de tout espoirv
Je finis en beauté par la lumière retrouvée
Alignement de planètes, extinction des feux
Je suis dans toutes les têtes je suis dans tous les yeux
Avènements de prophètes, exaltations des dieux
Je luis dans la tempête, je nuis à tous les cieux
Je suis le bien, je suis le mal
Je ne suis rien, je suis totale
En ma présence règne l’absence,
Je ne fais que passer
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
N'être qu'à moitié là
N'être pas, en état
À mi-chemin je me destine à demain
À mi-parcours, je lance le compte à rebours
À l'étroit, je me repense
Avec moi, je me séquence
À mi-chemin je devine mes mains
À mi-parcours j'en fais le tour
Laisser le temps travailler
Laisser le sang s'arranger
Être enfin moi dans ce cocon de soie
Être enfin moi, naître une seconde fois
N'être qu'à moitié là
N'être pas, en état
À mi-chemin je me destine à demain
À mi-parcours, je lance le compte à rebours
Laisser le temps travailler
Laisser le sang s'arranger
Être enfin moi dans ce cocon de soie
Être enfin moi, naître une seconde fois
Être enfin arrivé à
Être enfin révéler et au-delà
Au bout du chemin, je dessine un matin
En fin de parcours, je me présente au jour.
Laisser le temps travailler
Laisser le sang s'arranger
Être enfin moi dans ce cocon de soie
Être enfin moi, naître une seconde fois
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
L'étrange, dans le quotidien s’épanche...
Ici c'est tous les jours que la vie nous joue des tours.
L'étrange, comme une autre voix...
Une voix bien présente mais que l'on entend pas.
L'étrange...
L'étrange, dans le commun ça tranche...
Ici c'est par amour que fusent les jamais-toujours.
L'étrange, comme un autre choix...
Un choix possible mais que l'on ne fait pas.
Une surprise de poids, une surprise à la fois.
J'ai le coeur trop fragile et la pupille sensible
L'étrange, dans l'incertain s'arrange...
Ici c'est sans détours que l'envie suit son cours.
L'étrange, comme une autre fois...
Une fois supplémentaire mais que l'on aura pas.
Une surprise de poids, une surprise à la fois.
J'ai le coeur trop fragile et la pupille sensible
L'étrange...
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
La fin d'un sommeil, d'un hiver nucléaire
Retrouver la lumière, la chaleur nourricière
À deux cent pour cent sur les sentiers ascendants
À feu et à sang dans les brasiers du levant
À chaque nouveau départ, un nouvel arrivé
À chaque nouveau regard, un nouvel irradié
Éternelle renaissance, chaque jour il recommence
À sortir de la mer, incendier toutes les terres
La fin d'un sommeil, d'un hiver nucléaire
Retrouver la lumière, la chaleur nourricière
À deux cent pour cent sur les sentiers ascendants
À feu et à sang dans les brasiers du levant
À chaque nouvelle lignée, se multiplier
À chaque nouvel été, la beauté renouveler
Éternelle renaissance, chaque jour il recommence
À sourire aux pierres, à caresser le vert
La fin d'un sommeil, d'un hiver nucléaire
Retrouver la lumière, la chaleur nourricière
À deux cent pour cent sur les sentiers ascendants
À feu et à sang dans les brasiers du levant
À chaque nouvelle lignée... À chaque nouvelle journée...
À chaque nouveau levé... À chaque nouvelle journée...
La fin d'un sommeil, d'un hiver nucléaire
Retrouver la lumière, la chaleur nourricière
À deux cent pour cent sur les sentiers ascendants
À feu et à sang dans les brasiers du levant
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
De récit corallien,
On enchante les épaves.
En gorgones géométriques.
De vagues souvenirs s’éventaillent.
Quelques coques oubliées,
S’accordent à la barrière.
À cœur ouvert,
Des vers tubulaires,
Repansent les brèches,
Accueillent l’écueillé.
Du choix des couleurs,
Des formes se hissent.
Les lagons se nourrissent.
D’agonies métalliques,
La passe est petite,
Et l’homme épuisé.
La manœuvre réussie,
Mais la mer décidée.
Une étoile se débranche du nouvel arrivé…
Des messages de naissances adressés aux rochers.
Les ouvriers de la fin ont faim.
Les habitants bâtisseurs commencent à chanter.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Seuls ou ensemble…
Quand c’est calme, quand ça tremble,
Quoi que l’on sème,
C'est la même.
Seuls à comprendre,
Quand ça joue, quand ça semble,
Quoi que l’on feigne,
C'est la même.
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Seuls à se prendre,
Tous les coups, à défendre,
Même si l'on saigne,
Seuls, à s’éprendre,
Quand c’est fou, quand c’est tendre,
Même si l’on gêne,
C'est la même.
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Seuls ou ensemble…
Quand c’est calme, quand ça tremble,
Quoi que l’on sème,
C'est la même.
Seuls à comprendre,
Quand ça joue, quand ça semble,
Quoi que l’on feigne,
C'est la même.
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Même si ça lasse, ça passe.
Même si ça casse, ça passe, même
Seuls...
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Sec de larmes, sec de l'âme
Sèche tes larmes, apprends moi.
Apprends moi l'humide,
Eprends toi du vide ?
Et si tu coules, emporte moi.
Arme moi, quoi qu'il en coûte,
Aide moi, toi tu m'écoutes,
Apprends moi, aide moi
Défends moi quoi que je dise
Défait moi de toutes emprises
Apprends moi,
A sauver la mise
I'm so dry, I'm so dry and I try....
I'm so dry, I'm so dry
Arme moi, surprends toi, aide moi,
Apprends moi, bouge toi, aime moi, aide nous.
I'm so dry.
Anime moi, quoi qu'il se passe,
Aide moi, et sois tenace,
Anime moi,
Mes pas dans tes traces.
Réveille moi, quoi qu'il en sorte,
Aide moi, sois mon escorte,
Eveille moi,
Que volent les portes.
I'm so dry, I'm so dry and I try....
I'm so dry, I'm so dry
Arme moi, surprends toi, aide moi,
Apprends moi, bouge toi, aime moi, aide nous.
I'm so dry.
Elève moi quoi qu'il arrive,
Aide moi dans la dérive,
Aime moi, de toutes les rives.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
A moitié vide, à moitié plein
A moitié speed à moitié frein
je suis flou et son contraire
Je laisse passer la lumière
je me sens plusieurs, je me sens plusieurs, j'ai de l'écho, comme des ricochets.
je me sens plusieurs, je me sens plusieurs, j'ai de l'ego, comme s'il en pleuvait.
Un de moins, deux de mieux, à trois on y va.
Un de moins, deux de mieux, à trois on sera.
je me sens plusieurs, j'ai de l'écho...
À moitié vide, à moitié plein
À moitié speed à moitié frein
je suis flou et son contraire
Je laisse passer la lumière
je me sens plusieurs, je me sens plusieurs, j'ai de l'écho, maintenant je peux répondre.
je me sens plusieurs, je me sens plusieurs, j'ai de l'ego, je n'ai plus peur de mon nombre.
Un de moins, deux de mieux, à trois on y va.
Un de moins, deux de mieux, à trois on sera.
je me sens plusieurs, j'ai de l'écho...
À moitié vide, à moitié plein
À moitié speed à moitié frein
je suis flou et son contraire
Je laisse passer la lumière
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
De l'air plein les bronches, un horizon intouchable
Des herbes où l'on plonge, un univers respirable
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
Fini la vie en carafe, comme nos rêves avaient soif
Tenir la distance, tenir la distance
Les yeux dans la matière, les mains tendues vers le ciel,
Le feu dans nos artères, nous serons immortels
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
Desserrer sous les freins, comme nos corps avaient faim
Tenir la distance, tenir la distance
Tenir le temps qu'il faudra, Tenir à deux, tenir à trois
Tenir le temps d'une vie, Tenir le jour, tenir la nuit
C'est à la case départ qu'il nous faut reconstruire
A la case démarre d'où l'on doit repartir
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
Bonjour à toi liberté, comme nos vie ont changé
Tenir la distance, tenir la distance
Tenir le temps qu'il faudra, Tenir à deux, tenir à trois
Tenir le temps d'une vie, Tenir le jour, tenir la nuit
Tenir aux choses insignifiantes, Tenir aux personnes différentes
Tenir le temps qu'il faudra, Tenir à deux, tenir à trois
Se tenir droit dans les Virages, Tenir debout dans les tangages
Tenir le temps d'une vie, Tenir le jour, tenir la nuit
Toujours avancer, sans cesse aller de l'avant
Parfois reculer, mais jamais totalement
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
L'heure ne cesse de sonner comme nos coeurs sont légers
Tenir la distance, tenir la distance
Tenir aux choses ridicules, Tenir aux personnes nulles
Se tenir droit dans les mirages, Tenir bon dans les orages
Tenir la distance, tenir la distance...
Tenir les avancées, tenir
Retrouver la rivière et renouer le contact
Regagner la tanière et re-celer le pacte
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
Salut à toi l'embarras, comme nos vies avaient froid
Tenir la distance, tenir la distance
Le temps pour oublier au tant pour s'évader
L’égrainer sans compter, le laisser filer
La pensée libérée, et l'instinct retrouvé
Le temps est à la fête comme nos têtes étaient muettes
Tenir la distance, tenir la distance
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Je rêve de courants d'air, de violences éoliennes.
Qui ébranleraient à jamais ce décor terne,
De souffles essoufflés, de foules étouffées.
Souffler sur nos vies, souffler le mauvais.
Je rêve d'un nouvel air, de plaisances aériennes.
Qui redonneraient un sens à ces corps ternes,
Aux souffles essoufflés, de cette foule étouffée.
Souffler sur nos vies, souffler le mauvais.
Souffler sur nos vies, souffler de l'esprit.
Would you want to be my wind?
Would tou want to be my wind?
Would you want to be my wind?
Would tou want to be my wind?
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Combien d'années, combien de jours
Combien d'allers, combien de retours
Combien de comptes, combien de tours
Combien de fautes, combien d'amour
Combien de oui combien de non
Combien de qui, combien de cons
Combien de verres combien de pas
Combien je gère, combien pas
Au milieu de la foule, combien ça groove, combien ça saoule
Combien de combien?
Combien de temps parmi les gens
Combien de places dans cet espace
Combien de mains sans lendemains
Combien de regards coquins
Combien de choix, combien de fois
Combien de qui, combien de quoi
Combien de moi combien de toi
combien de nous, combien de vous
Au milieu de la foule, combien ça groove, combien ça saoule
Combien de combien?
Combien de coqs combien de chats
Combien de tocs, combien de cas
Combien de si, combien de mais
Combien d'amis, combien de vrai
Au milieu de la foule, combien ça groove, combien ça saoule
Combien de combien?
Combien de pertes combien de gains
Combien d'alertes, combien de freins
Combien de fous combien de saints
Et quand bien même, combien tu m'aimes
Au milieu de la foule,
Combien ça groove, combien ça saoule
Combien de combien?
Au milieu de la houle, Combien de combien?
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Attendre tous les jours, à tendre la joue
Attendre toujours, toujours dans le flou
L'attente fait vivre un enfer, l'attente m’a rendu amer
L'attente fait vivre un enfer, l'attente, je l'ai tué hier
Jamais je t'aimais, quand je t'attendais
Mes dommages Madame, Il n'y a plus rien à croire
Mes hommages ma flamme s'est éteinte c'est trop tard
Mes dommages Madame, il n'y a plus rien à voir
Bon voyage Madame, car c'est la fin de l'histoire
Attendre tous les jours, à tendre la joue
Attendre toujours, toujours dans le flou
L'absence fait vivre un enfer, l'absence m'a rendu amer
L'absence fait vivre un enfer, l'absence, je l'ai tué hier
Jamais je t'aimais, quand je t'attendais
Les scènes de mélodrame Madame sur la énième chaine d'un câble
Sur le macadam rétame, colère intérieure en panne ...
D'érection, d' flamme, malade au point de péter l'boulard badam
Mieux vaut garder son calme Madame
Mes dommages Madame, Il n'y a plus rien à croire
Mes hommages ma flamme s'est éteinte c'est trop tard
Mes dommages Madame, il n'y a plus rien à voire
Bon voyage Madame, car c'est la fin de l'histoire
Bon, disons qu'c'est dit, dix ans qu'se taille la route du doute
Et la fight se fait dans nos entrailles
Ouais mais c'est quand qu'tu parles
Trouver réponses à nos pourquoi tout se barre en cacahuète quand s'écossent nos âmes.
Belle écorce de l'arbre, tatouée de belles promesses
En prémices. Les conséquences : des lies en palabres
Pour ne pas blesser l'autre, belles et beaux apôtres
Avoir beau s'arranger, être une victime de son époque.
Attendre tous les jours, à tendre la joue
Attendre toujours, toujours dans le flou
L'espoir fait vivre un enfer, l'espoir m'a rendu amer
L'espoir fait vivre un enfer, l'espoir, je l'ai tué hier, Jamais je t'aimais
L'amour fait vivre un enfer, l'amour m'a rendu amer
L'amour fait vivre un enfer, l'amour, je l'ai tué hier
Mes dommages Madame, Il n'y a plus rien à croire/Ma vie continue Madame son quotidien de foire
Mes hommages ma flamme s'est éteinte c'est trop tard/L'entourage s'éloigne, dès lors qu's'éteint le potar
Mes dommages Madame, il n'y a plus rien à voir/Au revoir Madame, je vous souhaite un bon départ
Bon voyage Madame, car c'est la fin de l'histoire
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Dans un grand lieu super où je marche
Dans un grand lieu super où je crache
Tout est à portée de mains, je n'ai qu'à tendre le doigt
Tout a été fait pour mon bien, je n'ai plus qu'à faire mon choix
Dans ce grand lieu hyper super classe
Dans ce grand lieu hyper où je casque
Tout est à portée de mains, je n'ai qu'à tendre le doigt
Tout a été fait pour mon bien, je n'ai plus qu'à faire mon choix
Tout est beau des cadeaux,
Pas besoin, j'en veux un
Tout est neuf, effet boeuf
ça c'est mieux, j'en prends deux
Dans ma caisse à savon je déboule, à la caisse à la con je déroule
Dans ma caisse à savon je déboule, à la caisse à la con je déroule
Dans un grand lieu super où je marche
Dans un grand lieu super où je crache
Tout est à portée de mains, je n'ai qu'à tendre le doigt
Tout a été fait pour mon bien, je n'ai plus qu'à faire mon choix
Tout est à portée de mains, je n'ai qu'à tendre le doigt
Tout a été fait pour mon bien, je n'ai plus qu'à faire mon choix
J'en connais un rayon, pour coincer les gloutons!
Dans ma caisse à savon je déboule, à la caisse à la con je déroule
Dans ma caisse à savon je déboule, à la caisse à la con je déroule
Dans un grand lieu super où je marche
Dans un grand lieu super où je crache
Dans ce grand lieu hyper super classe
Dans ce grand lieu hyper où je casque
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Sais tu lire entre les lignes de front
Quand l’espace qui les sépare est trop court.
Sais tu vivre entre les lignes de fond
Quand le temps qui les oppose est à court.
Es tu ivre entre les chutes de corps
Quand s’émiette l’espace, tout autour.
Sais tu rire des pertes consenties
Quand le temps te permet de savoir qui est choisi.
Qui s’est autant jeté que toi, qui c’est donné autant de mal?
Tu t’es relevé chaque fois que t’ont couché les balles.
Sais tu fuir la mitraille?
Est-ce pire de faire partie des restes
D’une espèce immobile, sans mobiles.
Est-ce nuire d’en revenir indemne encore une fois
Avant d’y repartir.
Qui s’est autant jeté que toi, qui c’est donné autant de mal?
Tu t’es relevé chaque fois que t’ont couché les balles.
Sais tu fuir la mitraille?
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
L’histoire se répète l’histoire bégaye
L’histoire se répète l’histoire bégaye
L’histoire est un moment très très très très très très mal choisi!
L’histoire s’assouvit dans l’oubli
Un moment stérile, reproduit dans les cris. HOU HOU HOU!!!
L’histoire est un boomerang wouf, wouf, wouf, qui nous revient dans la gueule
L’histoire s’écoule, sans amont sans aval,
L’histoire n’est pas drôle et fait toujours mal.
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
C’est toujours les mêmes, sur le marché de l’espoir.
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
On parle d’éveil et de lumière dans le noir.
C’est toujours pareil!................. c’est toujours la même histoire!
C’est toujours pareil!..................c’est toujours la même histoire!
Même les histoires d’amour finissent mal, mon général.
L’histoire est une amnésie passagère qui revient toujours te frapper par derrière
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
C’est toujours les mêmes, sur le marché de l’espoir.
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
On parle d’éveil et de lumière dans le noir.
C’est toujours pareil!................. c’est toujours la même histoire!
C’est toujours pareil!..................c’est toujours la même histoire!
L’histoire n’est fatale que pour les gens fatalistes.
L’histoire ne rend pas de comptes à ceux qui l’écrivent.
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
C’est toujours les mêmes, sur le marché de l’espoir.
C’est toujours pareil, c’est toujours la même histoire.
On parle d’éveil et de lumière dans le noir.
C’est toujours pareil!................. c’est toujours la même histoire!
C’est toujours pareil!..................c’est toujours la même histoire!
L’histoire se répète l’histoire bégaye
L’histoire se répète l’histoire bégaye
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Après du surmenage je m’imagine le grand carnage.
Sans ménagement de la ménagère, la ménagerie qui dégénère.
Un nouvel ordre s'établit, le pire de la jungle.
On va tomber comme des mouches, tir aux pigeons coup du lapin
Ça va changer sur toutes les bouches, ruses de renard, serpent minute.
A coup de sauvage, à coup de sauvage!
On va nous voler dans les plumes, requin marteau et canardage.
Ça baver de l’écume chien déchaîner, bêtes enragées
A coup de sauvage, à coup de sauvage!
Si la vie nous jouait un tour de passe-passe et de retour de flammes.
En inversant les rôle ce pourrait être drôle, en nous virant du trône.
Si cette vie n’était qu’une farce et nous le prochain gibier de cette garce.
Ça ferait un beau cadeau à toutes les bêtes à dents, un bon retournement.
Chasser le naturel, sortir de sa réserve, retour de manivelle, fini les conserves…
A coup de sauvage, à coup de sauvage!
Si la vie nous jouait un tour de passe-passe et de retour de flammes.
En inversant les rôle ce pourrait être drôle, en nous virant du trône.
Si cette vie n’était qu’une farce et nous le prochain gibier de cette garce.
Ça ferait un beau cadeau à toutes les bêtes à dents, un bon retournement.
Un bon remaniement.
On va tomber comme des mouches, à grand coup de sauvage.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
On se dit que tout va bien…
On se dit que tout est bien…
On se dit qu’on ira loin…
On se dit que rien n’est vain, en se croyant plus malin…
L’homme est un convaincu.
Comment peut il le prendre?
L’homme est un parvenu, sur une échelle de peine.
On se dit que tout va bien…
Mais nous sommes bien au-delà.
Que ça passe ou sa casse, personne ne ramasse.
On se dit que tout va bien…
On se dit que tout est bien…
On se dit qu’on ira loin…
On se dit que rien n’est vain…
En se croyant plus malin, l’homme reste invaincu et se laisse le choix des sens…
Le plus grand baiseur de tête.
Mais nous sommes bien au-delà.
Le plus grand baiseur de tête.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Bâtit de colère, devenir son réservoir,
là ou les orages viennent boire.
La cueillir sans surprise, calmement
l'absorber en une prise, je grince dedans
Suis-je au minimum, le point d'une ligne
Perdu parmi les hommes suis-je une cible
J'évite au maximum, de leur donner un signe
Là où mon regard porte je tends un fil.
Des sujets jetables il ne reste que les nerfs
Dégradation notable de qualité de l'air
Le développement durable est encore temporaire
On compte depuis toujours sur une crise passagère
Et je grince dedans, je crois que je suis vivant!
Quand je traine dehors je marche parmi les morts
A chaque passage, je grince dedans
à chaque nouvelle année, je grince dedans
A chaque accrochage, je grince dedans
à chaque pensée, je grince tout le temps
Les espaces se réduisent, les surfaces s'amenuisent
c'est la guerre des confins dans les moindres recoins
Les réserves se déduisent et la masse vampirise
D'aussi loin que l'on sache voir, on ne sait rien!
Dans chaque ornière, se reflète ma colère
C'est la seule qui compte, qui me régénère
Ce mal est un bien devenu nécessaire
Mon bonheur se fera sans mes congénères
Et je grince dedans, je crois que je suis vivant!
Quand je traine dehors je marche parmi les morts
A chaque passage, je grince dedans
à chaque nouvelle année, je grince dedans
A chaque accrochage, je grince dedans
à chaque pensée, je grince tout le temps
Je grince dedans, je grince tout le temps!
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Tout devient simple, plus rien n'est compliqué
Je ne me souviens pas, comment c'est arriver.
Ce que je sais, c'est que je suis debout,
Ce que je fait est une histoire de goût.
Là où je vais, ça n'a pas d'importance.
Pour les rencontres, je compte sur la chance.
Toujours en mouvement, en me balançant.
Je suis très très lent mais j'ai tout mon temps.
Habité par le vide, le regard au lointain.
Ma vie est un abîme dévoré par la faim.
Déserté par l'espoir, délaisser par l'envie
j'attend de vous revoir avec grand appétit.
Pas de remords, sans cesse aller de l'avant
je guette l'occasion, j'attend le bon moment
Pas vraiment mort, et pas vraiment vivant
Je cherche l'excitation, pour y planter mes dents.
Plus vraiment là et pas vraiment ici
J'ai pas l'explication de mes motivations
plus vraiment moi et pas vraiment occis
Je n'ai que l'engouement de ce qui est vivant
Zombie, zombie
Plus j'avance, plus je suis
Zombie, zombie
Si tu bouges je te suis.
Je n'ai plus de questions je n'ai plus d'émotions
Je n'ai plus de jugement fini les sentiments
Je n'ai plus de douleur, je ne ressent plus la peur
Je n'ai qu'une seul idée, celle de vous rattraper
Zombie, zombie
Plus j'avance, plus je suis
Zombie, zombie
Si tu bouges je te suis.
Texte : Benjamin Vaude
Musique : Guillaume Dussably
Un songe me fait la grimace,
La vie me dit blanc mon avis me dit noir, là où dorment les blancs, travaillent les noirs.
Qui a le mensonge pour raison, à qui profite la mine?
Qui a le mensonge pour raison, à qui profite l’ennemi?
On ne construit rien sur l’ignorance, les fondations meurent pour la faim.
Mon songe fait la limace, se traîne, tissu d’anti-songes, d’anti-traces, se traîne!
Le noir est trop noir le blanc est trop blanc, aveuglant, aveugles beuglant.
Le noir est trop noir le blanc est trop blanc, aveuglant, aveugles beuglant.
Le gris ça m’ennuie, le gris c’est fadasse cécité de paiement cessation de couleur.
Cécité de paiement passation de douleur.
Le noir est trop noir le blanc est trop blanc, aveuglant, aveugles beuglant.
Le noir est trop noir le blanc est trop blanc, aveuglant, aveugles beuglant.
"Ces claques verbales rehaussent l’approche texturée de la formation qui prend un malin plaisir à embarquer ses auditeurs dans une sorte de montagnes-russes d’émotions. Un enregistrement stimulant qui laisse peu de répit aux neurones." PASCAL DESLAURIERS.
"Pour le troisième album, l'homme/ machines a délaissé les ordinateurs pour des engins analogiques et cette volonté vintage colle bien avec les volubiles textes en français du chanteur/ guitariste. On oscille entre la chanson électro, les tourneries dansantes et les échappées rock avec une guitare nerveuse"
"Chaque titre surpasse l'autre, on passe d'un rythme effréné à une ambiance aérienne, puis ça repart sur des riffs électriques. Un univers totalement décalé qui démontre d'un savoir faire indéniable. Prêts à plonger ?"
"Un nouvel opus davantage percutant et bouleversant... Echo Ego se révèle être un vrai stroboscope sonore!...Ce nouveau genre de poésie moderne qui ne laissera personne indifférent... Explosif et captivant..."
"Des textes tranchants empreints d’une ferveur communicative se posent sur une musique électro-ravagée. Une bourrasque révoltée et contestataire qui côtoie une poésie certaine... Efficace et sensible."
"Conçu avec une grande habileté par un duo inventif et décomplexé...Tangram dévoile un premier opus singulier et efficace"
LONGUEUR D’ONDES N°61 automne 2011
"Incisif, parce que la forme est vive et percutante, intelligent parce que le propos entend réveiller et agiter les neurones"
Le Mag Indie Rock octobre 2011
"Aux textes ciselés répondent des sonorités à foutre le feu au dance-floor"
Le Mauvais Coton septembre 2011
"Rencontre foudroyante entre l'électro et la chanson... quand la poésie embrasse l’électro"
Puzzle visuel et sonore franco-brésilien, TANGRAM est un espace ludique où se confronte musique électronique, textes et images.
Intense, calme, malicieux et toujours positif, cet univers se nourrit du monde qui l’entoure et délivre une vision poétique et décalée
Chaque sommet de cette figure géométrique tricéphale converge et transcende le coeur de l’entité.
TANGRAM c’est trois personnalités, trois pratiques artistiques et trois modes d’expression qui se rejoignent en quête de matières sonores et visuelles.
Après ‘‘ Mises en pièces ’’ & ‘‘ Écho Égo ’’, défendus sur de nombreuses scènes et salués par la presse spécialisée, TANGRAM propose aujourd’hui son troisième album.
Benjamin Vaude : Chant | textes | guitare.
Guillaume Dussably : Choeurs | claviers | dispositifs électroniques | prod | percussions
Marcelo Valente : Artwork | vidéos | phonotrope
Artiste visuel brésilien, Marcelo Valente crée des performances optiques et développe un travail graphique à partir de techniques d’animation anciennes qu’il mixe avec des technologies numériques.
Il réalise des films et objets animés pour le spectacle vivant, performances, installations visuelles et créations artistiques in situ.
Les projections de Marcelo apportent une force visuelle au projet musical de Tangram, devenant aujourd'hui une pièce essentielle du puzzle.
Rencontre géométrique entre la matière et les mots, ou le propos se structure électriquement. Le projet s'articule autour de la production, du jeux et de l'énergie sonore. Autour d'une base contrôlée(Mac), les dispositifs électroniques(filtres, pads...), transforment, réinventent pour une guitare satellite et deux voix emportées.
Enervé, calme, cet enchevêtrement s'évertue à nous livrer une vision poétique et déjantée de ce qui nous entoure, voir nous encercle... TANGRAM est un projet ludique avec l'objectif de jouer sur le fond et la forme pour que ça bouge!
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